Natif du village de Granouillère (Lafeuillade-en-Vézie), André Puech est l'artiste du Veinazès le plus réputé de la seconde moitié du 20ème siècle.
S'il dessine dès son enfance, c'est d'abord la musique qui occupe ses heures de temps libre. En 1945, au cours de son service militaire, il décide d’apprendre le solfège mais continue de dessiner. Redevenu ouvrier agricole à la ferme Gailhac de Sylveterre (Lafeuillade-en-Vézie), André profite du temps de la veillée pour s’adonner avec constance à la peinture.
Une opportunité lui permet de partir à Paris pour apprendre les techniques picturales (dessin, aquarelle et peinture à l'huile). Trois ans plus tard, André revient dans le Veinazès, se marie et redevient ouvrier agricole à la ferme de son beau père tout en s'adonnant à la peinture dès que le temps le lui permet.
Exposant essentiellement dans le Cantal et à Paris, c’est à l’automne 1956 qu’apparaît le terme de « peintre-paysan » pour le désigner.
Si le musée du Veinazès présente en permanence une dizaine d'œuvres de l'artiste, André Puech s'est montré particulièrement généreux à l'égard de l'établissement en offrant une de ses toiles fétiches "Lou fabre, Roger Emérial", dont il n'avait jamais souhaité se séparer.
A ce titre, il compte parmi les membres d'honneur du musée du Veinazès.